
Association France Grande -Bretagne du cher -LA CORNEMUSE A DES ORIGINES QUE VOUS ne soupçonnez pas !
Après avoir célébré la tradition bien française de la GALETTE DES ROIS, le 10 janvier au Pât-àPain de St Doulchard avec un joyeux groupe de 25 adhérents, ce qui a permis d’élire 3 reines et 2 rois, FGB pouvait enfin renouer , après 2 ans d’absence, avec la tradition écossaise de la SOIRÉE BURNS, le 30 janvier.
Il va sans dire que pour honorer le poète écossais, ROBERT BURNS, la CORNEMUSE est de rigueur ! Mais que sait-on exactement de ce curieux et non moins célèbre instrument à vent ?

LA CORNEMUSE A DES ORIGINES QUE VOUS NE SOUPCONNEZ PAS !
A l’instar du kilt ou du whisky, la cornemuse est devenue l’un des symboles les plus célèbres de l’Écosse. La notoriété exceptionnelle de la cornemuse écossaise cache parfois que cet instrument se joue dans de nombreux pays.
Et oui, la cornemuse a des origines que vous ne soupçonnez pas !
La plupart d’entre nous associons instinctivement la cornemuse au pays des Highlands ou encore à la Bretagne. Pourtant, presque 80 cornemuses à travers le monde sont recensées aujourd’hui, dont celles du Berry, of course ! … Alors comment s’y retrouver ?
Les recherches historiques récentes permettent d’affirmer que les cornemuses existent depuis longtemps, vers environ 3000 ans avant J.-C. dans toute l’Europe et bien au-delà. Nous pouvons alors mentionner le Nord de l’Afrique, la Scandinavie, la Russie ou encore l’Inde.
Des mystères persistent quant à ses origines aux vues du peu de preuves archéologiques dont nous disposons aujourd’hui.
Rechercher une origine commune entre les différentes cornemuses est un vrai casse-tête ; il est d’ailleurs possible que cet instrument ait été créé simultanément ou à des époques différentes, et cela dans des régions très éloignées.
Cependant, les recherches des historiens nous permettent de supposer que la cornemuse tirerait ses origines de l’ Égypte antique. En effet, nous y retrouvons de nombreuses représentations de chalumeaux doubles.
Quelques céramiques grecques témoignent également de cette origine antique déployée autour du bassin méditerranéen. On y voit des joueurs d’Aulos, ancêtre des cornemuses. Ce sont alors des clarinettes et des hautbois primitifs composées de tuyaux en roseau ou en bois percés munis d’une anche simple ou double. L’ajout d’une poche pour remplacer la technique du souffle continu a constitué la première cornemuse ! Des débris de cet instrument sont retrouvés dans des pyramides égyptiennes datant d’environ 300 ans av. J.-C.

ET POURQUOI AUJOURD’HUI UN SYMBOLE ÉCOSSAIS ?
Dans les îles britanniques, les historiens attestent les premières preuves d’existence de la cornemuse en Angleterre au Moyen Age. Instrument populaire, c’est à partir du XIe siècle que l’instrument se développe tel que nous le connaissons aujourd’hui. Il se compose alors de bourdons, d’une poche et d’un chalumeau.
Nous retrouvons par ailleurs de nombreux exemples à cette période et ce dans différents domaines tels que sculpture ou encore la littérature. Le terme de « bagpipe » (cornemuse) est déjà mentionné dans les célèbres contes de Canterbury de Chaucer en 1386 !
Et l’Écosse dans tout ça ?
La première mention d’une cornemuse apparaît dans une pièce écrite par le roi Jacques Ier et dans un registre de paiement aux musiciens de la cour au début du XVIe siècle. Dans les régions gaéliques, cela est encore plus tardif : dans la terre des Highlands, nous retrouvons une référence de 1549 ; pour l’Irlande, il faut attendre la littérature de la fin des Tudor.
Doit-on alors en conclure que la cornemuse n’existe pas en Écosse avant cette date ? Certainement pas !
Aucun document historique ne prouve une existence plus ancienne. Mais plusieurs hypothèses soulevées par les historiens dans les années 1980 évoquent une présence antérieure de l’instrument en Écosse.
De nos jours, la cornemuse écossaise « scottish highland bagpipe » est mondialement connue. Mais pourquoi un tel succès ?
Au XVIIIe siècle, le sonneur de cornemuse possède un rôle très important au sein des clans écossais. En effet, il possède certaines responsabilités. En outre, il doit accompagner le chef de clan, jouer lors de divers événements, ou encore être présent lors des combats. Peut-être pour transmettre des ordres ?
Nous pouvons également mentionner sa popularisation par les fanfares militaires intégrant les cornemuses des régiments de Highlanders écossais. En effet, ces derniers sont dans l’armée royale de l’Empire britannique.
Notons également l’émigration écossaise en Amérique du Nord, en Nouvelle-Zélande ou encore en Australie. Cette dernière contribue à la diffusion de l’instrument dans toutes les terres de l’Empire partout dans le monde.
(Article rédigé à partir de sites internet).
Et n’oublions pas la cornemuse du CENTRE DE LA FRANCE ( Berry, Bourbonnais, Limousin, Morvan, Auvergne) qui est une musette (pas la baroque) dans laquelle on souffle ou une « cabrette » qui fonctionne avec un soufflet. Il en existe plusieurs tailles. Sa gamme est d’un octave et demi et elle délivre un son continu typique de la ‘musique à bourdons’ que les membres FGB ont eu l’occasion de pouvoir apprécier lors de la sortie de printemps 2022 lorsque notre guide du jour, M. Guillaume, nous en a joué quelques morceaux.
Pour en savoir plus sur les activités de FGB (Galette des Rois, Soirée Burns ou Sortie de Printemps, visitez notre site : https://francegrandebretagne18.wordpress.com/).